Le karaté Kyokushin en action !

Masutatsu Oyama

est le fondateur du karaté Kyokushin

Masutatsu Ōyama est né en Corée le 27 juillet 1923.
Son nom à la naissance était Hyung Yee Choi. Mais plus tard lorsqu’il s’implanta définitivement àTokyo, il choisit d’adopter le nom japonais de Masutatsu Ōyama et prit la décision de consacrer sa vie au Karaté.

En 1953, il ouvre son premier Dojo sur un terrain gazonné de Tokyo, plus précisément dans le quartier de Meijiro. Deux ans plus tard, il ouvre son premier vrai Dojo dans une ancienne école de ballet. C’est dans cet établissement que se fonde véritablement ce qui deviendra plus tard le berceau du karaté Kyokushin.

En 1954, il rencontrera à Hawaii, Edward « Bobby » Lowe, expert en Kenpō, qu’il considèrera quelques années plus tard comme son propre frère.  C’est à lui que revient le privilège d’ouvrir la première branche du Kyokushin à l’extérieur du Japon. En 1957, malgré la dureté et la rigueur de cet entraînement, il compte déjà plus de 700 élèves. Et c’est au cours de cette année, que le nom Kyokushin est définitivement adopté.

La signification de ce nom est l’ULTIME VÉRITÉ. La réputation du Kyokushin ne cesse de grandir et beaucoup d’élèves, venant de différentes écoles, se déplacent de très loin pour venir s’entraîner aux techniques de combat enseignées par Sosai Oyama, notamment pour le Jissen-Kumite. Les combats “full contact” font partie intégrante de cet entraînement. Sosai Ōyama observe beaucoup ses combattants, ce qui lui permet de faire évoluer son karaté en additionnant constamment de nouvelles techniques et en perfectionnant les techniques existantes.

Rapidement, le style Kyokushin est surnommé « The Strongest Karate » (le karaté le plus puissant). Ce qualificatif est, non seulement relié à Ōyama lui-même, mais aussi au genre d’entraînements extrêmement rigoureux auquels il soumet ses élèves. Sans oublier les succès remportés par les combattants Kyokushin lors des tournois.

Le Kyokushin est devenu l’un des styles de karaté le plus pratiqué au travers le monde. En effet, plus de 20 millions d’adeptes pratiquent le Kyokushin sur la planète.

Le 26 avril 1994, Sosai Matsutatsu Ōyama, 10e Dan, meurt d’un cancer des poumons, à l’âge de 70 ans. Il était pourtant non fumeur. Un monument est érigé à sa mémoire, sur le mont Mitsumine, dans le parc Chichibu Tamakai. Ce lieu est devenu, depuis, un lieu de pèlerinage, pour tous les pratiquants de karaté Kyokushin, un endroit sacré, où l’on vient chercher une source spirituelle.

Sosai Matsutatsu Ōyama, 10e Dan

Monument est érigé à sa mémoire, sur le mont Mitsumine.

En apprendre plus sur le

Kyokushin

Le Kanji

Le Kanji, est porté universellement sur le dogi des adeptes du Kyokushin. Il doit être compris que la voie du Kyokushin est la poursuite de l‘ultime vérité.

Le Kanku

Le kanku est le symbole représentant le style du karaté Kyokushinkai. Il provient du kata qui porte le même nom et qui signifie « contempler le ciel ».

IKO Nakamura

Voici le Kanku utilisé par la fédération de karaté Kyokushin International Nakamura. Un poing et le symbole universel a été ajouté au centre.

Les directeurs de dojos formant le groupe KIK
(Fédération Canadienne Karaté International Kyokushin).

Le Kyokushin

aujourd'hui

Un très grand nombre de personnes, pratiquant le Kyokushin à travers le monde, ont décidé de s’intéresser à la pensée et à la philosophie, qui font partie intégrante de ce qu’est le Kyokushin. En tirer des leçons, sur l’amélioration de soi, et sur la discipline en général, sont donc primordiales pour les adeptes.

La façon dont le Kyokushin est enseignée, met en avant le fait que l’essentiel n’est pas dans la capacité de détruire son opposant, mais plutôt, que l’étudiant comprenne que le véritable sens du karaté Kyokushin n’est pas dans la violence, mais dans la maîtrise de soi.

Le point fondamental de la philosophie du Kyokushin, tel qu’enseigné par Sosai Oyama, est que l’on ne doit pas faire ce que l’on ne peut défaire, et qu’il ne faut jamais utiliser plus de force que nécessaire.

Actuellement, l’organisation Kyokushin représente, le style de karaté le plus pratiqué dans le monde entier, avec plus de vingt millions de pratiquants dans 140 pays. Cette popularité est l’objet d’un impact médiatique fabuleux, mêlant les reportages télévisuels, les films (notamment Fighter in the Wind), les bandes dessinées, les dessins animés, et les très nombreux ouvrages techniques ou même romancés, sur Maître Ōyama lui-même.

Son succès du côté spectaculaire et du réalisme des combats.

Ce n’est pas pour rien que le karaté Kyokushin est le style de karaté considéré comme étant le plus dur physiquement, le plus exigeant, mais également le plus efficace. L’exécution rapide et successive des techniques, permet de réduire la résistance de l’adversaire.

Le Dojo Kun

Le Dojo Kun nous enseigne une voie toute tracée vers les buts ultime du kyokushin; le travail sur le caractère, la sincérité, l’effort constant, le respect des autres et la maîtrise de soi même. La technique est secondaire, l’important c’est l’esprit intérieur qui doit être discipliné. En suivant ces principes simples, le karatéka commence à réaliser des progrès dans la Voie du Karaté Kyokushin.

Traduction :

Nous entraînerons notre coeur et notre corps en vue d’acquérir un esprit ferme et inébranlable.

Nous poursuivrons toujours la vraie signification des arts martiaux et nous garderons nos sens en éveil.

Avec vigueur, nous chercherons à cultiver un esprit de privation personnelle.

Nous respecterons nos supérieurs ainsi que les règles de courtoisie et nous éviterons tout acte de violence.

Nous suivrons notre maître et n’oublierons jamais les vraies vertus de l’humilité.

Sagesse et force : ce sont là les seuls buts vers lesquels nous devrons nous élever.

Toute notre vie durant, grâce à la discipline du karaté, nous tâcherons d’obéir aux exigences de notre chemin, de notre cœur.

Telle est la voie du Kyokushin.

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