Dans les temps anciens, il n’y avait qu’une seule couleur de ceinture, la ceinture blanche. Au fil du temps, avec le travail, les efforts et l’entraînement de l’adepte, la ceinture devenait de plus en plus foncée. Il était interdit de la laver, par respect pour le travail effectué par l’élève. De cette manière, il était possible de distinguer les élèves les plus avancés. À un certain stade atteint, l’élève passait un examen, qui équivaut aujourd’hui, à celui de l’examen de passage pour l’obtention du grade de ceinture noire.
Une fois ce passage réussi, le maître permettait à l’élève de laver sa ceinture, qui redevenait, ainsi, blanche comme à l’origine. Un retour aux sources symbolique, pour l’élève. Il retrouvait en quelque sorte, une nouvelle pureté, un nouveau potentiel pour apprendre d’autres principes de karaté.
Ce système de ceinture blanche souillée puis lavée, fut abandonné plus tard, pour se voir remplacé par les grades. Établis et instaurés ainsi, ils venaient récompenser et motiver chaque individu à travailler de plus en plus fort.
À chaque niveau fût attribuée une couleur de ceinture bien distincte. La couleur représente un niveau atteint. À chaque niveau, plusieurs pré-requis sont demandés.
Au fils des ans, l’entraînement use la ceinture noire qui redevient blanche peu à peu. La boucle est alors complétée.